Ce vendredi 7 juin 2025, Malabo accueille la XXVIe session ordinaire de la Conférence des Chefs d’État et de Gouvernement de la CEEAC. Un sommet crucial pour une Afrique centrale en quête d’unité, de sécurité et de transformation durable.

Ce sommet intervient à un moment charnière : le Plan stratégique 2021–2025 arrive à son terme, tout comme le premier cycle de réformes de la CEEAC initié après la révision de son Traité fondateur. Il s’agit donc de dresser le bilan de ce qui a été engagé depuis cinq ans et de fixer le cap pour la décennie à venir.

Crises sécuritaires persistantes, déplacements forcés de populations, impacts du changement climatique, instabilité économique : l’espace CEEAC est confronté à une accumulation de vulnérabilités. Le sommet de Malabo est ainsi l’occasion pour les chefs d’État de proposer une réponse collective et coordonnée, notamment par :

• l’harmonisation des politiques de défense et de sécurité,
• le développement de l’économie bleue et de la sécurité maritime,
• la mise en œuvre de réponses humanitaires plus intégrées.

Les dirigeants doivent également évaluer la performance des nouvelles institutions communautaires, fruits des réformes structurelles de la dernière décennie. En toile de fond : la volonté de rapprocher l’intégration régionale des citoyens et de construire une véritable « communauté de destin » en Afrique centrale.

Des textes juridiques structurants sont attendus pour consolider les avancées. La question de l’implication des sociétés civiles, des jeunes et des femmes dans le projet d’intégration sera aussi au cœur des débats.

Le sommet sera marqué par le passage de témoin à la présidence tournante de la CEEAC, moment hautement symbolique qui incarne le renouvellement politique et l’esprit collégial voulu pour l’avenir de l’organisation. Ce changement devrait permettre une implication plus équitable des États membres dans la conduite des affaires régionales.

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Rédaction de Biba 241

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