Le Brevet d'Études du Premier Cycle (BEPC) demeure une étape charnière du parcours scolaire gabonais, marquant la transition vers le second cycle de l’enseignement secondaire. Pour la session 2025, le Ministère de l'Éducation Nationale, chargé de la Formation Civique, a enregistré 40 091 candidats à cet examen national. Un chiffre qui interpelle autant qu’il renseigne sur les dynamiques actuelles du système éducatif.

Un indicateur à lire au-delà du volume

Bien qu’imposant, ce nombre mérite d’être mis en perspective avec les données des années précédentes. En hausse ou en baisse ? Ce sont là des questions essentielles pour comprendre l’évolution de la scolarisation, les politiques éducatives et les efforts en matière de maintien des élèves jusqu’au cycle moyen. Le BEPC, bien plus qu’un simple diplôme, est un baromètre du fonctionnement du système éducatif gabonai

Un cap décisif pour les élèves

Évaluation des connaissances acquises durant le premier cycle, le BEPC conditionne l’accès au lycée et oriente de nombreux élèves vers des filières générales, techniques ou professionnelles. C’est donc un examen à fort enjeu, tant personnel que social. Pour des milliers de jeunes, il représente à la fois une source d’espoir et de pression, tant la réussite conditionne leur avenir immédiat.

Des défis logistiques pour le ministère.

Avec plus de 40 000 candidats répartis sur l’ensemble du territoire, le ministère fait face à des défis d’envergure :

• Organisation rigoureuse des centres d’examen

• Disponibilité suffisante d’enseignants pour la surveillance et la correction

• Transport et sécurisation des épreuves

• Équité de traitement entre les candidats, quel que soit leur lieu de résidence ou leur établissement scolaire

Garantir l’intégrité des épreuves et l’égalité des chances est un impératif, d’autant plus dans un contexte où la transparence des examens est un enjeu de confiance entre l’institution et les citoyens.

Le rôle clé des familles et des encadrants

Dans cette dernière ligne droite, l’environnement social et scolaire devient crucial. Parents, enseignants et encadrants pédagogiques sont appelés à renforcer leur soutien. Accompagnement, révisions, conseils, motivation : tout doit être mis en œuvre pour permettre aux élèves de composer dans les meilleures conditions mentales et émotionnelles.

Plus qu’un examen, un miroir de la société

Le BEPC 2025 ne se limite pas à un chiffre. Il est le reflet des espoirs d’une génération, mais aussi un signal envoyé à la société : l’éducation reste une priorité, et chaque candidat qui franchit cette étape incarne un potentiel pour l’avenir du pays. À travers cet examen, c’est la jeunesse gabonaise toute entière qui avance, un pas à la fois, vers l’autonomie, la compétence, et la construction d’un Gabon meilleur.

Auteur

Maganga Ngoma Yvan

Stagiaire journaliste à Biba 241