Oligui Nguema fait le bilan de ses 100 premiers jours : « Rupture ne veut pas dire destruction, mais construction »



2025-08-21 12:12:00

Dans un entretien exclusif accordé au quotidien national L’Union, le Président de la République, Brice Clotaire Oligui Nguema, a livré une analyse sans détour des cent premiers jours de son septennat.



Interrogé sur la capacité de son gouvernement à traduire dans les faits l’ambition de rupture et d’action qui fonde son projet politique, le Chef de l’État a répondu sans ambiguïté :

« Absolument. Notre projet politique est celui d'une rupture franche avec des décennies de stagnation et de prédation. En seulement 100 jours, nous avons traduit cette ambition par des actions concrètes : la gratuité des frais de scolarité pour soulager les familles, la réduction du prix du gaz pour alléger le fardeau des ménages et le placement en détention de figures présumées corrompues pour restaurer la justice. »

Le Président a également insisté sur la mise en œuvre des recommandations issues du Dialogue national inclusif, tenu quelques mois plus tôt. Pour lui, ces premières mesures traduisent la volonté de bâtir une démocratie renouvelée, ouverte au peuple et débarrassée des pratiques opaques du passé.

Affirmant que « ces actes ne sont pas des promesses, mais des réalités tangibles », Brice Clotaire Oligui Nguema a tenu à souligner que la transformation en cours du pays repose sur des fondations solides. La gratuité de l’école et l’allègement du coût de la vie, notamment à travers la baisse du prix du gaz domestique, constituent pour lui des avancées sociales majeures qui démontrent que le changement est bel et bien enclenché.

Le Chef de l’État a cependant rappelé que le chemin reste long : « Notre détermination est inébranlable. Rupture ne veut pas dire destruction, elle signifie construction d’un Gabon plus juste, plus fort, plus uni. »

Cette déclaration, perçue comme une mise au point stratégique, marque la volonté présidentielle de rassurer les populations tout en consolidant son cap réformateur. Les 100 premiers jours apparaissent ainsi comme un prélude d’une gouvernance placée sous le sceau de la rigueur, de la justice et de la refondation.