Depuis plus de deux jours, accéder à la commune d’Owendo relève du parcours du combattant. Un effondrement de la chaussée entre le Carrefour Razel et le Carrefour SNI a provoqué un trou béant, coupant complètement la circulation sur cet axe stratégique. Résultat : des embouteillages monstres s’étendent sur plusieurs dizaines de kilomètres, paralysant la mobilité.

À cette difficulté s’ajoute une pénurie croissante de transports en commun. Bus et taxis sont de plus en plus rares, forçant les usagers à patienter des heures sous le soleil ou à se résigner à surenchérir pour les rares véhicules disponibles. « Ce matin, j’ai dû attendre plus 1h30 pour avoir un taxi pour aller travailler. C’est invivable », s’indigne un agent du Port d’Owendo, visiblement épuisé. Une autre habitante, vendeuse au marché de Mont-Bouët, confie : « Les taxis refusent carrément de venir ici. Et quand ils acceptent, c’est 3000 F qu'il faut demander au moins. On n’en peut plus. »

Entre exaspération et résignation, le ton monte parmi les riverains. « C’est toujours la même chose : il faut que les gens souffrent avant qu’on réagisse ! », lance un père de famille, bloqué depuis plus de deux heures dans les bouchons.

Face à cette situation devenue insoutenable, les populations attendent une intervention rapide et efficace des autorités compétentes pour rétablir la circulation et sécuriser définitivement cette portion de route. La patience s’effrite, et l’agacement devient général.

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Rédaction de Biba 241

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