Audit OACI : le Gabon mobilisé pour assurer la conformité de son ciel

Le Ministre d’État, Ministre des Transports, de la Marine Marchande et de la Logistique, Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, lors de son immersion au sein d'une des structures clés du secteur aéroportuaire national.

2025-06-16 14:54:00

À quelques semaines de l’audit de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale (OACI), prévu du 21 au 31 juillet 2025, le Gabon entre dans la phase active de préparation.



En première ligne, le Ministre d’État, Ministre des Transports, de la Marine Marchande et de la Logistique, Ulrich Manfoumbi Manfoumbi, multiplie les immersions stratégiques au sein des structures clés du secteur aéroportuaire national.

Objectif : passer en revue, sur le terrain, le niveau de préparation des acteurs opérationnels et garantir une conformité rigoureuse aux normes internationales en matière de sûreté, de sécurité et de facilitation aéroportuaire.

Du siège de l’Office National de la Sûreté et de la Facilitation de l’Aviation Gabonaise (ONSFAG) à l’Agence pour la Sécurité de la Navigation Aérienne en Afrique et à Madagascar (ASECNA), en passant par GEZ Airport, HPG et l’Agence Nationale de l’Aviation Civile (ANAC), chaque entité a été passée au crible. Ces visites visent à renforcer la coordination entre les différents opérateurs et à s’assurer de l’application stricte des standards de l’OACI.

« Cet audit est une étape stratégique pour l’image et la crédibilité du Gabon dans l’aviation civile mondiale. Il ne s’agit pas seulement de réussir un contrôle, mais de démontrer notre volonté d’excellence et notre maturité technique », a déclaré une source proche du cabinet ministériel.

L’audit OACI, conduit selon le programme universel de supervision de la sécurité (USOAP), permettra de mesurer la capacité du Gabon à surveiller efficacement les activités aéronautiques, en évaluant des domaines clés tels que la législation, l’organisation, les licences, les opérations, la navigabilité, la sûreté et les services de navigation aérienne.

Lors de ses échanges avec les personnels techniques, Ulrich Manfoumbi Manfoumbi a insisté sur la nécessité d’une réactivité absolue, d’une documentation irréprochable et d’une maîtrise parfaite des procédures. Là où des points faibles ont été identifiés, des recommandations précises ont été formulées pour des corrections immédiates.

Pour l’ANAC, autorité de régulation, cette séquence d’immersion constitue un outil d’ajustement stratégique pour affiner sa feuille de route et garantir une démonstration sans faille lors du contrôle. L’objectif affiché est clair : obtenir un taux de conformité supérieur à 85%, seuil reconnu comme gage de sérieux et de fiabilité sur le plan international.

Au-delà des chiffres, l’enjeu est immense : il en va de la sécurité des passagers, de la fluidité du trafic aérien, et de la réputation du Gabon en tant que hub aérien sous-régional fiable.