Le 28 août 2025 marque une étape majeure pour l’infrastructure gabonaise et africaine. Un consortium international composé de Thelo Group (Afrique du Sud) et EGAAD (Égypte) a annoncé des négociations avancées avec le gouvernement gabonais pour la construction d’une ligne ferroviaire de 972 km, reliant la mine de fer de Belinga au futur port en eau profonde de Mayumba.

Avec un coût estimé à plus de 10 milliards de dollars (environ 6 000 milliards de FCFA), ce projet figure parmi les plus ambitieux du continent. L’investissement inclut 1,8 milliard USD de Citic Holding, associé à des institutions africaines et européennes.

Mais le chemin de fer Belinga-Mayumba dépasse le simple cadre minier. Il s’inscrit dans le programme « Grande Mayumba », destiné à diversifier l’économie locale via l’agro-industrie, la pêche durable, l’écotourisme et la transformation du bois. Ce projet illustre une approche intégrée de développement régional, combinant infrastructures lourdes et initiatives économiques locales pour générer un impact durable sur la population et l’environnement.

D’un point de vue économique, ce projet représente un levier stratégique pour le Gabon. Il promet non seulement de faciliter l’exportation de minerais, mais aussi de créer des milliers d’emplois, d’attirer des investisseurs étrangers et de dynamiser la croissance régionale. À long terme, la ligne ferroviaire pourrait transformer le paysage industriel gabonais, en faisant du pays un hub logistique et minier central pour l’Afrique centrale.

Enfin, la dimension environnementale et sociale du projet est au cœur des discussions. Le consortium assure son engagement envers la préservation des écosystèmes traversés et la promotion du développement durable. Si les négociations aboutissent, le Belinga-Mayumba pourrait devenir un symbole de modernisation et d’intégration régionale, renforçant la position stratégique du Gabon sur le continent africain.

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La rédaction

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