Professionnel chevronné du développement économique et financier, M. Cédric Achille Mbeng Mezui incarne une génération de Gabonais à fort potentiel, dont l’expertise internationale constitue un atout stratégique pour le rayonnement du pays. Fort d’une solide expérience en ingénierie financière, en développement des marchés de capitaux et en gestion de la dette, il a su gravir les échelons au sein de la Banque africaine de développement (BAD) qu’il a rejointe en 2008 comme Jeune professionnel.

Avant sa récente nomination, M. Mbeng Mezui occupait le poste de Spécialiste en chef des opérations du secteur privé au sein du Forum pour l’investissement en Afrique. Entre 2011 et 2020, il a été successivement Chargé supérieur puis en chef des marchés des capitaux, contribuant à l’intégration financière régionale et au développement de marchés obligataires à travers le continent. Il a notamment participé à la mise en place de mécanismes innovants, comme le Fonds obligataire national africain et des facilités de liquidité d’urgence, notamment durant la pandémie de COVID-19.

Ce parcours, exemplaire par sa constance et son impact, illustre à quel point le Gabon regorge de talents capables de porter une vision économique ambitieuse, rigoureuse et inclusive. Titulaire de diplômes de haut niveau dans les domaines de la finance, de l’économétrie et des mathématiques appliquées (Université de Nice, Université Lyon 2, Toulouse Business School), Cédric Mbeng Mezui est l’un des visages de cette élite technique formée dans les grandes écoles, nourrie aux exigences internationales, mais profondément ancrée dans les réalités africaines.

Dans le contexte actuel de la Ve République, axée sur la réforme, la compétence et la performance, promouvoir et mettre à contribution ce type de profil n’est plus une option mais une nécessité. La pluralité des élites — qu’elles soient administratives, techniques ou issues de la diaspora — est une richesse sur laquelle le Gabon doit s’appuyer pour construire un développement harmonieux, pérenne et souverain. Valoriser ces talents, c’est donner corps à une gouvernance nouvelle où l’excellence sert l’intérêt général.

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Rédaction de Biba 241

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