Depuis sa nomination en janvier dernier à la tête de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS), Nadia Christelle Koye s’est attelée à impulser un vent de réformes dans une institution stratégique mais minée par de lourdes inerties.

Ses initiatives, notamment dans la gestion des évacuations sanitaires, ont permis d’améliorer sensiblement la prise en charge des assurés, autrefois confrontés à un parcours semé d’embûches. En quelques mois, plus de 500 patients ont bénéficié de partenariats renforcés avec des hôpitaux au Maroc, en Turquie, en Tunisie, en Afrique du Sud et en France. Une avancée qui redonne confiance aux bénéficiaires mais qui dérange certains intérêts bien établis.

Cette dynamique positive, saluée par les assurés, ne fait pas l’unanimité en interne. Les résistances se cristallisent autour de ceux qui voient dans ces réformes une remise en cause de pratiques anciennes et opaques. Derrière ce bras de fer, se dessine un affrontement entre une volonté de modernisation portée par la direction et des forces d’inertie soucieuses de préserver leurs privilèges. Une tension qui, si elle persiste, menace de freiner la transformation d’un outil social vital pour des milliers de Gabonais.

La situation a pris une tournure encore plus préoccupante avec le cambriolage survenu le 13 septembre dernier au siège de la CNAMGS. Les malfaiteurs n’ont emporté qu’une cible bien précise : des disques durs contenant les fichiers de paie des employés. Cet acte, aux allures de sabotage, alimente les soupçons d’une tentative organisée de déstabilisation de la nouvelle direction. Entre espoir de réforme et manœuvres de résistance, l’avenir de la CNAMGS se joue désormais autant dans les bureaux que dans l’ombre des intrigues.

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Rédaction de Biba 241

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