Un vol pour le moins troublant a été signalé récemment à la Direction générale de la Caisse nationale d’assurance maladie et de garantie sociale (CNAMGS) : le disque dur contenant le fichier de paie des agents a été dérobé à la veille du traitement des salaires. Cet incident survient à un moment particulièrement sensible, alors que de nombreux salariés font face aux dépenses de la rentrée scolaire. Les conséquences potentielles sont immédiates : un retard dans le versement des salaires et un climat social déjà fragilisé qui pourrait s’en trouver exacerbé.

L’enquête est en cours pour déterminer l’identité des auteurs et leur mode opératoire. La question d’une complicité interne ou d’une action de groupe organisée reste posée. Selon une source proche de la CNAMGS, une plainte contre X sera déposée afin d’élucider ce cambriolage et d’identifier les responsables, dans un contexte où les tensions internes sont palpables, notamment autour des réformes des évacuations sanitaires (Evasan).

La réforme des Evasan, initiée par la direction dirigée par Nadia Christelle Koye, vise à réduire les évacuations sanitaires massives et à renforcer la prise en charge locale des patients. La stratégie proposée consiste notamment à faire venir des spécialistes étrangers pour traiter les cas complexes sur place et former les praticiens locaux. Cette approche permettrait de limiter les déplacements coûteux des patients, d’améliorer le niveau de compétence national et de créer un système durable et efficace.

Parallèlement, la CNAMGS préconise le renforcement du plateau technique des hôpitaux gabonais, afin de réduire la dépendance à l’exportation des patients vers l’étranger. Si ces investissements sont lourds, ils promettent un retour rapide, plaçant le Gabon sur la voie d’un tourisme médical performant en Afrique centrale. Toutefois, le cambriolage récent illustre les obstacles auxquels l’institution est confrontée, entre résistance aux réformes et menaces sur sa stabilité opérationnelle.

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La rédaction

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