Coup de tonnerre sur l’énergie mondiale : l’Iran menace de fermer le détroit d’Hormuz



2025-06-23 15:15:00

Un vent de panique souffle sur les marchés pétroliers après l’adoption unanime par le Parlement iranien d’un projet de loi visant à fermer le détroit d’Hormuz, principal corridor maritime de transit du pétrole mondial.



Bien que la décision finale revienne au guide suprême Ali Khamenei, ce vote constitue un signal fort dans un contexte de tensions croissantes au Moyen-Orient, aggravées par les frappes américaines récentes. Si cette fermeture devait être entérinée, elle bouleverserait profondément les équilibres du commerce mondial.

Le détroit d’Hormuz est un passage stratégique par lequel transite près d’un tiers du pétrole mondial, principalement produit par les pays du Golfe à destination de l’Asie de l’Est. Sa fermeture provoquerait une flambée immédiate des prix du baril, en comprimant l’offre disponible sur le marché. Cette perspective effraie les grandes puissances économiques, mais suscite aussi l’attention des pays producteurs alternatifs, qui pourraient profiter de cette rareté soudaine pour accroître leurs recettes pétrolières.

Parmi les potentiels bénéficiaires : le Gabon. Membre de l’OPEP et producteur modeste mais stratégique, le pays pourrait tirer profit de la hausse brutale des cours pour renforcer ses marges budgétaires, relancer ses investissements publics et accélérer sa relance économique post-transition. Reste à voir si cette opportunité géopolitique ne s’accompagnera pas aussi de défis logistiques et diplomatiques pour les États exportateurs secondaires, soudain projetés au cœur d’un marché en ébullition.