Grand Libreville : le projet hydraulique de Mbomo bientôt opérationnel



2025-08-16 18:14:00

À une quinzaine de kilomètres de Ntoum, les travaux du projet hydraulique de Mbomo avancent à un rythme soutenu, offrant une perspective concrète de réduction du déficit chronique en eau potable qui touche près de 115 000 habitants du Grand Libreville.



Selon les précisions de Kassim Anguilet, directeur général de l’Office Gabonais de Contrôle (OGC), une première station de traitement d’une capacité de 35 000 m³/jour, équipée d’un réservoir de 5 000 m³, est déjà opérationnelle. Une canalisation de 800 mm relie désormais Mbomo à Ntoum et se prolongera, dans un second temps, jusqu’à Libreville avec une extension de 1200 mm.


Un chantier financé à hauteur de 28 milliards FCFA

La phase 1 du projet, menée par la Société d’Énergie et d’Eau du Gabon (SEEG), bénéficie d’un financement supérieur à 28 milliards de FCFA, entièrement pris en charge par l’entreprise concessionnaire. Objectif : renforcer et moderniser les infrastructures hydrauliques pour répondre à une demande croissante, dans un contexte où la pénurie d’eau potable demeure un enjeu quotidien pour de nombreux foyers.


À terme, la capacité de production atteindra 70 000 m³/jour, doublant ainsi l’offre actuelle et contribuant à stabiliser durablement l’approvisionnement de la capitale et de ses communes périphériques.


Des normes conformes aux standards internationaux

Pour Éric Serge Obounou, chef du projet Mbomo, les dernières étapes sont en cours :

« La canalisation est quasiment posée. Il reste les raccordements et quelques aménagements finaux. L’eau produite respectera les standards de la SEEG, en conformité avec les normes internationales. »


En plus de garantir la qualité de l’eau, ce projet vise à réduire les inégalités d’accès aux services de base et à améliorer la qualité de vie des habitants, tout en soutenant le développement économique et social du Grand Libreville.


Un pas décisif pour l’avenir

L’achèvement de la première phase du projet Mbomo est attendu comme un tournant stratégique pour la politique de l’eau au Gabon. Il illustre la volonté des autorités et de la SEEG de conjuguer investissements lourds et résultats tangibles afin de mettre fin à une situation qui, depuis des années, pénalise la capitale et ses alentours.