Dans une publication sur sa page Facebook, le député de la Transition Jo Dioumy Moubassango a appelé à un sursaut citoyen et administratif pour redresser les mentalités et les pratiques au Gabon, dans le cadre de la 5ᵉ République. Selon lui, au-delà des efforts de l’État, chacun doit montrer l’exemple dans sa sphère d’influence pour construire une véritable culture de respect des règles et de la République.

Le parlementaire cite des exemples concrets : piétons obligés de marcher sur la chaussée au PK12, marchés spontanés envahissant trottoirs et voies publiques, ou encore agents publics imposant des paiements irréguliers pour des services qui devraient être gratuits. « Cette situation anormale est devenue la norme dans plusieurs carrefours de notre capitale », dénonce-t-il, soulignant que ces pratiques entretiennent la corruption et compromettent la sécurité et le bien-être des citoyens.

Moubassango insiste sur le fait que la nouvelle configuration de la 5ᵉ République, avec un régime présidentiel, fait du Président de la République le Chef de l’État et du gouvernement, rendant impossible l’argument selon lequel les erreurs viennent uniquement des collaborateurs. Pour lui, la réforme des mentalités et la rigueur doivent commencer par les comportements quotidiens : respect des trottoirs, bonne gestion des services publics, traitement digne des usagers et des commerçants.

« Si nous arrivons simplement à rendre normal ce qui est normal… alors nous aurons une vraie République, alignée sur l’objectif de développement que nous devons tous porter », conclut Jo Dioumy Moubassango. L’appel est clair : la construction d’un Gabon moderne et respectueux de ses règles dépend autant des actions de l’État que de l’engagement individuel de chaque citoyen.

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Rédaction de Biba 241

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