Justice gabonaise : Oligui Nguema lance la Cinquième République avec une magistrature rénovée et disciplinée

2025-09-13 19:37:00
Sous la présidence du chef de l’État, Brice Clotaire Oligui Nguema, le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) a tenu le 12 septembre 2025 sa session inaugurale, posant les jalons d’une justice repensée, indépendante et patriotique. Discipline, modernisation et rajeunissement des cadres ont été au cœur des annonces, symbolisant le passage à une nouvelle ère judiciaire.
Une magistrature au service de l’État et des citoyens
Dans la salle solennelle du Palais présidentiel, le président Oligui Nguema a rappelé l’importance capitale de la séparation des pouvoirs et de l’indépendance de la justice pour garantir l’État de droit et protéger les citoyens. Face aux dérives constatées – grèves intempestives, influences occultes et complaisances, il a exigé des magistrats qu’ils obéissent uniquement à la loi et à leur conscience. L’introduction d’un stage militaire obligatoire pour les élèves de l’École nationale de la magistrature illustre cette volonté de former des magistrats disciplinés, patriotes et engagés au service de la République.
Des mesures concrètes pour une justice crédible
Au-delà des discours, le chef de l’État a ordonné la modernisation des infrastructures judiciaires et l’amélioration des conditions de travail. Les magistrats ayant dépassé l’âge légal de maintien en fonction devront céder leur place, tandis que des sanctions disciplinaires allant du blâme à la révocation ont été prévues pour les défaillants. Une dizaine de magistrats absents prolongés a ainsi été épinglée, envoyant un signal fort : l’impunité et le laxisme ne seront plus tolérés dans la nouvelle ère judiciaire.
Rajeunissement et recomposition de la magistrature
Le communiqué final du CSM a officialisé de nombreux mouvements : titularisations, promotions, retours en juridiction et départs à la retraite. Ces mesures visent à rajeunir et à dynamiser la magistrature, tout en assurant sa cohésion et son alignement avec la Cinquième République. Du Tribunal de première instance à la Cour des comptes, chaque échelon de l’appareil judiciaire est ainsi appelé à incarner discipline, rigueur et exemplarité, plaçant la justice au centre de la vision du président Oligui Nguema pour un Gabon réconcilié avec l’État de droit.