L’arrestation de Nazih Marwan Al-Azzi : un signal fort contre les réseaux de désinformation étrangers ciblant le Gabon

2025-08-06 10:28:00
L’arrestation de l’activiste libanais Nazih Marwan Al-Azzi par la Sûreté générale de son pays, vendredi dernier, envoie un avertissement sans équivoque aux réseaux propagandistes étrangers qui utilisent les plateformes en ligne pour attaquer le Gabon et ses institutions.
Originaire du Liban, Al-Azzi est connu pour ses campagnes de dénigrement orchestrées depuis l’étranger, souvent en lien avec des groupes opposés à la Ve République gabonaise. Ces réseaux, qui prospèrent en marge des frontières nationales, sont particulièrement actifs dès que le Gabon prend des décisions souveraines susceptibles de déranger certains intérêts.
Un exemple récent est « l’affaire Eramet », où l’annonce du projet d’interdiction des exportations de minerai de manganèse d’ici 2029 a déclenché une vague de cyberharcèlement et de campagnes calomnieuses, orchestrées par des activistes en ligne bien entraînés à ce genre d’actions déstabilisatrices.
Cette arrestation vient rappeler que la liberté d’expression ne saurait justifier l’injure, la calomnie ou la diffamation systématiques à l’encontre des institutions nationales. Le gouvernement gabonais affiche sa détermination à ne pas laisser impunis ces actes de sabotage médiatique, et envoie un message clair : ceux qui choisissent la voie de la désinformation et du trouble pourraient encourir des sanctions sévères, quitte à subir le même sort que Nazih Marwan Al-Azzi, au nom des intérêts supérieurs de la nation et de la diplomatie.
Le Gabon affirme ainsi son refus de voir sa souveraineté intellectuelle et politique mise à mal par des campagnes étrangères, et réaffirme son engagement à protéger ses institutions contre toute forme d’ingérence malveillante.