Législatives et locales 2025 : l’UDB joue la carte du consensus avant de dévoiler sa liste de candidats

2025-07-25 12:08:00
Initialement attendue pour le mercredi 23 juillet, la liste des candidats de l’Union démocratique des bâtisseurs (UDB) aux élections législatives et locales de septembre et octobre prochains se fait encore désirer. En coulisses, les tractations s’intensifient et les arbitrages sont délicats.
La commission des candidatures et des investitures du parti aurait dû rendre son verdict. Mais face aux fortes rivalités dans plusieurs circonscriptions et à la nécessité de ménager les susceptibilités internes, les travaux ont été prolongés. En effet, les ambitions se multiplient au sein de la jeune formation politique, souvent relayées avec ferveur – parfois excès – sur les réseaux sociaux par des soutiens enthousiastes.
Un exemple symptomatique de cette tension : le 1er siège de la commune de Makokou, où les camps de Flavien Enongoue et de Guy-Roger Ekazama se rendent coup pour coup dans la bataille de l’opinion. Si l’UDB affirme prôner la concertation, les rivalités sont palpables jusque dans d’autres bastions stratégiques, comme Mouila, Port-Gentil, Bitam ou encore Ndendé.
Pour calmer le jeu, une formule d’équilibre semble se dessiner dans certains cas : l’un des prétendants serait positionné sur la liste législative, pendant que l’autre mènerait celle des locales. Une répartition censée garantir l’unité du parti, éviter les défections et renforcer son ancrage territorial.
Conformément aux statuts de l’UDB, en cas de désaccord persistant, le secrétaire général soumet les dossiers à la commission compétente avec un avis motivé. À l’issue de ses travaux, les propositions sont transmises au président fondateur pour arbitrage final.
Cette liste, très attendue par les militants comme par les observateurs de la scène politique nationale, permettra de mieux cerner la stratégie d’implantation de l’UDB et de savoir quels visages porteront les couleurs du parti dans cette première grande bataille électorale sous la Ve République.