Dimanche 10 août 2025, plusieurs quartiers de Libreville se sont retrouvés plongés dans le noir après qu’un engin de chantier a sectionné des câbles haute tension à 08h43.

Selon la SEEG, l’incident, survenu sur le réseau interconnecté du Grand Libreville, a provoqué des perturbations massives dans l’alimentation électrique. Les équipes techniques ont été mobilisées immédiatement pour un rétablissement progressif, mais l’événement soulève encore une fois la question de la fragilité du réseau national face aux incidents extérieurs.

Si la réaction rapide de la SEEG est à saluer, cette panne met en lumière une réalité préoccupante : notre système électrique demeure extrêmement vulnérable. Chaque accident ou incident technique a des répercussions immédiates sur la vie des habitants, paralysant commerces, administrations, hôpitaux et foyers. Au-delà des excuses présentées, c’est la fiabilité globale du réseau qui interroge, d’autant plus que ce type de coupure survient régulièrement, perturbant le quotidien et l’activité économique.

Le véritable enjeu n’est donc pas seulement de réparer vite, mais d’anticiper et de prévenir. Renforcer la sécurité des lignes, mieux encadrer les travaux à proximité des infrastructures électriques, moderniser le réseau et investir dans des solutions plus résilientes devraient devenir des priorités. Les Gabonais ont besoin d’un service stable et sûr, à la hauteur des ambitions du pays. La question demeure : quand passerons-nous d’une logique de réaction à une véritable culture de prévention énergétique ?

Auteur

Jeriel Safou Maganga

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