Dans la capitale provinciale du Woleu-Ntem, les travaux de réhabilitation de la route principale redonnent espoir et fierté aux habitants. Un chantier stratégique qui marque le retour de l’État dans les territoires longtemps oubliés.

Depuis plusieurs semaines, Oyem est le théâtre d’un important chantier de réhabilitation qui transforme en profondeur son axe principal. Sur près de cinq kilomètres, entre la Poste et le quartier Akoakam, les équipes techniques s’affairent à refaire les trottoirs, renforcer les buses, décaper et moderniser la chaussée. Ce projet, salué par les populations, vise à fluidifier la circulation, sécuriser les usagers et valoriser l’environnement urbain.

La Place de l’Indépendance, cœur symbolique et civique de la ville, bénéficie d’un lifting complet. Les vieux pavés cèdent la place à des infrastructures modernes, tandis que les abords sont réaménagés pour accueillir piétons, commerçants et cérémonies officielles dans un cadre rénové. Une manière de réconcilier Oyem avec sa mémoire collective et son statut de capitale régionale.

Cette réhabilitation marque surtout la volonté des autorités de répondre concrètement aux attentes des populations, longtemps reléguées au second plan des politiques d’aménagement. « Ce chantier, c’est plus qu’un goudron, c’est une reconnaissance. On se sent enfin vus par les décideurs », confie un enseignant du lycée public d’Oyem. La qualité des travaux laisse entrevoir une durabilité attendue depuis trop longtemps.

À l’heure où la République se veut en mouvement, le chantier d’Oyem incarne une dynamique nouvelle : celle d’un État plus proche, plus présent, et résolument tourné vers la dignité de ses territoires. Une promesse d’équité territoriale qui, si elle se confirme, pourrait faire école dans d’autres provinces.

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Rédaction de Biba 241

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