Il y a quelques jours, Angélique Ngoma, secrétaire générale du PDG, a adressé une note musclée à son collègue Mays Mouissi, secrétaire général de l’Union des Bâtisseurs (UDB).

Dans ce courrier, la SG du PDG rappelle que la procédure interne à son parti stipule que tout militant démissionnaire doit obtenir, de la part du PDG, un quitus à effet libératoire d’activités pour pouvoir revendiquer publiquement avoir quitté le parti.

En clair, cela signifie que tout ancien militant du PDG, désormais investi par l’UDB, devra présenter ce précieux sésame pour éviter une contestation du PDG devant les juridictions compétentes.

Cette affaire de quitus constitue le premier bras de fer entre l’ancien parti au pouvoir et l’actuel. Il convient également de noter qu’Angélique Ngoma elle-même, ainsi que Blaise Louembe, actuel président du PDG, sont impliqués dans une procédure statutaire, réglementaire et judiciaire, leur légitimité et leur légalité étant contestées par la branche Ali Akbar Onanga y Obegue de ce parti.

Si Angélique Ngoma venait à introduire une procédure visant à annuler les listes et candidatures de l’UDB aux législatives et aux locales du fait de la présence de PDGistes, on assisterait à un véritable retournement de situation susceptible de fragiliser le parti présidentiel.

Dans cette affaire, il faudra se référer à la loi, rien qu’à la loi. Wait and see.

Auteur

Biba 241

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