Un conseil d’administration extraordinaire du Pôle national de la promotion de l’emploi (PNPE), présidé par le ministre Patrick Barbera Isaac, a récemment suscité une vive polémique.

Le procès-verbal de la réunion révèle des décisions jugées irrégulières : attribution d’un terrain au ministre, cession d’un véhicule de luxe au président du conseil, et augmentation d’indemnités malgré une absence de budget disponible.

Ces largesses, assimilées par certains à un conflit d’intérêts manifeste, ont été dénoncées par l’ancien directeur général du PNPE, qui a refusé de les exécuter. En représailles, ce dernier a été limogé par le Conseil des ministres, officiellement pour « défaut de résultats ». Une version largement contestée en interne, où beaucoup y voient une sanction pour son opposition aux dérives constatées.

Cette affaire met en lumière de sérieuses interrogations sur la gouvernance et la transparence au sein d’une institution censée œuvrer à l’insertion professionnelle. Plusieurs voix réclament désormais un audit indépendant pour restaurer la crédibilité et recentrer le PNPE sur sa mission première : la lutte contre le chômage.

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Rédaction de Biba 241

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