Washington s’apprête à accueillir, du 9 au 11 juillet, le premier sommet USA-Afrique organisé sous la présidence de Donald Trump, avec la participation des dirigeants de cinq pays africains : le Sénégal, le Gabon, la Guinée-Bissau, le Libéria et la Mauritanie. Ce sommet, qui se tiendra à la Maison Blanche, placera les ressources minières au cœur des discussions, dans un contexte mondial marqué par une intensification de la compétition autour des minerais stratégiques.

Le Gabon dans une dynamique de transformation minière

Parmi les pays conviés, le Gabon apparaît comme un acteur clé en raison de ses ambitions fortes dans le secteur minier, notamment en matière de transformation locale du manganèse, dont il est l’un des plus importants producteurs mondiaux. Le président Brice Clotaire Oligui Nguema devrait mettre à profit cette tribune pour présenter les réformes engagées par son gouvernement, visant à accroître la valeur ajoutée locale, encourager les partenariats industriels et renforcer la souveraineté économique du pays.

Un sommet axé sur la diplomatie commerciale et les investissements stratégiques.

Ce sommet se veut avant tout économique, axé sur la diplomatie commerciale, la sécurité économique et les opportunités d’investissement dans les secteurs porteurs. La Maison Blanche a confirmé son intention de privilégier une approche basée sur le commerce réciproque et les partenariats privés, plutôt que l’aide publique traditionnelle. Une position déjà réaffirmée lors du précédent sommet de Luanda, fin juin, où des entreprises américaines ont annoncé des investissements majeurs dans les infrastructures africaines.

Le secteur minier africain au centre des priorités stratégiques américaines

En toile de fond, les ressources naturelles africaines, en particulier les minerais critiques suscitent un intérêt croissant des États-Unis, dans un contexte géopolitique où l’indépendance vis-à-vis des chaînes d’approvisionnement asiatiques devient une priorité stratégique. Pour le Gabon, cette dynamique représente une fenêtre d’opportunité pour capter des investissements structurants, asseoir sa place dans la transition énergétique mondiale, et promouvoir un modèle de développement fondé sur la transformation locale des ressources.

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Rédaction de Biba 241

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