Le procès de l’ancien président congolais Joseph Kabila se poursuit devant la Haute Cour militaire, franchissant une étape cruciale après la clôture des réquisitions et plaidoiries.

Poursuivi pour des faits extrêmement graves, comprenant crimes contre la paix, participation à un mouvement insurrectionnel, viol, torture, déportation et trahison, Kabila fait face à une procédure hors norme qui attire l’attention nationale et internationale.

L’audience actuelle, qui se déroule en partie civile, a mis l’accent sur l’identité et les liens présumés de Joseph Kabila avec l’armée rwandaise. La partie civile a insisté sur son nom de naissance, Hippolyte Cambes, attribué par son père, afin de démontrer ses prétendus liens et complicité avec certaines institutions militaires. Dans ce contexte, les avocats de la partie civile réclament près de 25 milliards de dollars de dommages et intérêts pour réparer les préjudices subis par la population congolaise.

Les avocats de Joseph Kabila, absents, défendent leur client par défaut, tandis que le procès se poursuivra demain avec le 13ᵉ réquisitoire du ministère public. La décision finale reste en attente, et l’ensemble de la procédure est scruté pour son importance politique et judiciaire, dans un pays où cette affaire pourrait avoir de profondes répercussions sur la scène nationale.

Auteur

Rédaction de Biba 241

Parlons de vous