Au premier trimestre 2025, la production nationale de pétrole brut a chuté de 4,1% par rapport à la même période en 2024, passant de 21,86 à 20,97 millions de barils.

Cette baisse traduit la dégradation progressive de l’activité pétrolière, principalement due à des problèmes techniques : indisponibilité de compresseurs, pannes récurrentes de générateurs et détérioration des pipelines, qui limitent la capacité de pompage et de transport du brut.

La production de gaz naturel commercialisé a également reculé, enregistrant une baisse de 6,1% sur un an, tombant sous les 670 millions de m³ contre environ 715 millions en 2024. L’insuffisance des unités de compression et des réseaux de pipelines empêche un acheminement régulier vers les utilisateurs et les exportations, aggravant le recul de la production.

Malgré une relative stabilité des prix du pétrole, le baril de Brent oscillant entre 77 et 81 dollars, le Gabon n’a pas pu profiter pleinement de cette conjoncture favorable. La perte d’environ 900 000 barils se traduit par un manque à gagner estimé à 68 milliards de FCFA, affectant directement les finances publiques, les hydrocarbures représentant plus de 35% des recettes de l’État. Ces chiffres soulignent la nécessité de renforcer la maintenance des infrastructures et d’attirer de nouveaux investissements pour éviter que la tendance baissière ne compromette la soutenabilité budgétaire du pays.

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Rédaction de Biba 241

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