Quand la Boulangerie Paul vire au café du kongossa : l’indiscipline au menu du petit-déjeuner

Une vue de la boulangerie Paul du Centre Ville

2025-07-22 12:24:00

Ce qui devait être un écrin de sérénité au cœur du tumulte urbain est en train de devenir un théâtre d’improvisation bruyante et désordonnée rapporte le média en ligne "Le Citoyen Lambda". La Boulangerie Paul du centre-ville, autrefois synonyme de raffinement à la française, glisse dangereusement vers une ambiance de café populaire sans règles. Ce lundi 21 juillet, à l’heure où les cadres, étudiants et habitués venaient savourer croissants et espresso, ce sont les éclats de voix, les rires tonitruants et les conversations déplacées des serveuses qui ont accueilli la clientèle.



À la stupéfaction générale, certaines employées, loin de toute retenue professionnelle, se sont lancées dans des échanges à haute voix sur leurs aventures intimes de la veille, sous les oreilles médusées de clients pourtant venus chercher calme et discrétion. D’autres, entre deux commandes, se lançaient dans de longs débats familiaux ou conjugaux, sans se soucier ni de la bienséance, ni de l’inconfort que cela pouvait provoquer. Résultat : une atmosphère saturée de bavardages privés, où le respect du client semble avoir été rayé du manuel de service.

Ce laxisme comportemental n’est pas seulement un problème d’ambiance ; il traduit une dérive managériale inquiétante. La Boulangerie Paul, symbole de qualité, ne peut tolérer un tel écart de conduite sans y perdre son identité. Il est urgent que la direction cesse de jouer aux abonnés absents et reprenne la main : formation stricte, rappel à l’ordre, voire sanctions. Car ce n’est pas à la clientèle d’endurer les humeurs et les familiarités de ceux censés la servir, encore moins de supporter le bruit d’un vestiaire transformé en comptoir.

Dans une capitale où les standards de consommation évoluent et où la concurrence monte en gamme, chaque détail compte. À l’heure où Libreville aspire à plus d’élégance, Paul doit choisir : redevenir un repère de qualité et de service, ou se résigner à devenir un énième bistrot de quartier. Mais que l’on ne s’y trompe pas : les clients, eux, ont déjà commencé à voter avec leurs pieds.