Le président de l’Assemblée nationale de la République démocratique du Congo, Vital Kamerhe, a présenté sa démission le 22 septembre, après des semaines de pressions politiques et une procédure de destitution initiée par un député du parti présidentiel.

Considéré jusqu’ici comme un allié de Félix Tshisekedi, il a remis sa démission à la conférence des présidents des groupes parlementaires, confirmant une rupture dans l’équilibre politique du pays.

Cette démission intervient dans un contexte de critiques sur sa gestion jugée opaque des finances de l’Assemblée, mais aussi de reproches liés à sa prise de distance vis-à-vis de certaines positions du président Tshisekedi, notamment sur la réforme constitutionnelle. Le chef de l’État, interrogé en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, a affirmé continuer à le considérer comme un « frère » et un allié, tout en minimisant son rôle dans cette affaire.

Vital Kamerhe, figure politique incontournable depuis près de deux décennies, traîne un lourd passé judiciaire et politique. Ancien président de l’Assemblée, ex-directeur de cabinet condamné puis acquitté pour détournement de fonds, ministre de l’Économie et survivant d’une tentative de coup d’État, son départ marque une nouvelle étape dans sa carrière tumultueuse.

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Rédaction de Biba 241

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