La société canadienne ReconAfrica vient de lever 10 millions de dollars canadiens (4,37 milliards FCFA) afin de renforcer ses activités sur le bloc Ngulu, en eaux peu profondes au Gabon.

Cette zone de 1 214 km², issue du redécoupage de l’ancien bloc C-7, devient désormais le centre des ambitions offshore du pays, alors que la production pétrolière nationale stagne. Pour Libreville, cette annonce tombe à point nommé pour relancer l’intérêt des investisseurs internationaux.

Avec 55 % de participation, ReconAfrica opère aux côtés de Record Resources, de la Gabon Oil Company et de l’État gabonais, qui détient 10 % des parts. Ce modèle de contrat de partage de production garantit des retombées immédiates pour le pays. L’argent levé servira à financer des études géologiques et des explorations, avec la possibilité d’engager des forages dès 2026 si les résultats sont concluants.

Au-delà des chiffres, ce projet représente un pari stratégique. Il pourrait générer des emplois, de nouvelles recettes fiscales et repositionner le Gabon comme acteur crédible de l’offshore régional. ReconAfrica, encore méconnue, veut prouver sa valeur dans un environnement dominé par des géants comme Perenco.

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Rédaction de Biba 241

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