Reconnaissance de la Palestine : Royaume-Uni, Canada et Australie emboîtent le pas à la communauté internationale

2025-09-22 13:41:00
Le 21 septembre 2025, un pas significatif a été franchi dans l’histoire du conflit israélo-palestinien.
Le Royaume-Uni, le Canada et l’Australie ont annoncé la reconnaissance officielle de l’État de Palestine, rejoignant ainsi la longue liste de pays qui, depuis des décennies, militent pour la solution à deux États.
Cette décision, prise en concertation, s’inscrit dans une dynamique internationale visant à redonner un souffle à la solution à deux États, alors que la crise humanitaire à Gaza et la poursuite de l’expansion des colonies israéliennes en Cisjordanie entretiennent un climat de désespoir et de violence.
Si la reconnaissance est officielle, elle est assortie de conditions strictes. Londres, Ottawa et Canberra ont insisté sur le fait que le Hamas ne doit jouer aucun rôle dans le futur État palestinien. Les gouvernements concernés appellent également à des réformes démocratiques et à un processus électoral transparent pour garantir la légitimité des institutions palestiniennes. Par cette reconnaissance, les trois pays réaffirment également le droit d’Israël à exister en sécurité et à vivre dans des frontières reconnues, tout en plaidant pour la coexistence de deux États viables et pacifiques.
Surtout, la multiplication de ces reconnaissances suscite l’espoir que cette pression internationale finisse par contribuer à un cessez-le-feu durable et à une véritable relance du processus de paix, après des décennies d’échecs et de violences.
L’onde de choc dépasse l’Occident. En Afrique, où plusieurs pays ont déjà reconnu la Palestine depuis des décennies, cette nouvelle décision conforte une position diplomatique ancienne. L’Union africaine, qui a toujours plaidé pour la solution à deux États, pourrait profiter de cette dynamique pour renforcer sa voix au Conseil de sécurité de l’ONU et peser davantage sur les discussions multilatérales. Le Gabon, par exemple, régulièrement engagé dans les causes internationales de paix, pourrait emboîter le pas en soutenant activement la Palestine dans les instances internationales, tout en appelant à un équilibre qui ne marginalise pas Israël. D’autres pays africains, comme l’Afrique du Sud, déjà très critique envers la politique israélienne, y voient la confirmation d’une bascule diplomatique mondiale.
La reconnaissance de l’État de Palestine par le Royaume-Uni, le Canada et l’Australie ne fait pas figure de première mondiale, mais elle marque un tournant symbolique important au sein du camp occidental. En rejoignant la majorité des nations qui reconnaissent la Palestine, ces trois puissances espèrent relancer un processus politique enlisé.
Au-delà du symbole, c’est l’espoir d’une fin de guerre et d’un retour à la table des négociations qui anime cette vague de reconnaissances. La question reste entière : ce nouvel élan diplomatique parviendra-t-il à transformer l’équilibre fragile du Proche-Orient en une paix durable ?