Dubaï, 19-20 juin 2025. Elles sont quatorze, venues d’Afrique et d’Asie, réunies dans le cadre de la 7e édition du Sommet de l’Initiative des Premières Dames de la Fondation Merck. À Dubaï les 19 et 20 juin 2025, les Premières Dames ont uni leurs voix pour un combat commun : briser le tabou de l’infertilité et promouvoir une prise en charge humaine, inclusive et équitable.

Sous le slogan « Plus qu’une mère », cette rencontre de haut niveau a mis en lumière les réalités souvent douloureuses de millions de femmes marginalisées en raison de leur incapacité à concevoir. Dans de nombreuses sociétés, notamment africaines, l’infertilité est encore perçue comme une malédiction portée uniquement par les femmes, avec pour conséquence isolement, violences conjugales et stigmatisation sociale.

La Directrice générale de la Fondation Merck, la Sénatrice Dr Rasha Kelej, a salué l’engagement des Premières Dames à faire évoluer les mentalités. « La santé reproductive est un droit humain fondamental. Il est temps que les politiques publiques l’intègrent pleinement », a-t-elle déclaré.

Présente à ce sommet, la Première Dame du Gabon, Zita Oligui Nguema, a souligné l’importance d’une approche globale mêlant éducation, accès aux soins spécialisés, bourses de formation pour les professionnels de santé, et communication sociale ciblée. Elle a plaidé pour un engagement renforcé des partenaires internationaux afin de soutenir les pays africains dans ce domaine sensible.

À l’issue de ces deux jours d’échanges et de plaidoyers, un message fort a émergé : l’infertilité n’est pas une honte, mais une pathologie comme une autre. Et les femmes concernées ne sont pas seules. Avec la force de leurs voix et de leur influence, les Premières Dames entendent faire bouger les lignes, tant sur le plan culturel que législatif.

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Rédaction de Biba 241

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