Succession à la tête de BGFIBank : les potentiels successeurs d’Henri-Claude Oyima déjà connus

2025-08-07 08:37:00
Depuis sa nomination en mai 2025 au poste de ministre d’État chargé de l’Économie et des Finances, Henri-Claude Oyima suscite de nombreuses interrogations quant à sa succession à la présidence de BGFIBank.
Bien qu’il conserve actuellement ses fonctions de président-directeur général de BGFI Holding Corporation, Oyima a confié dans un entretien au journal camerounais EcoMatin qu’il réfléchit déjà à son successeur, tout en privilégiant une démarche méthodique et sans précipitation. « Ceux qui m’ont fait confiance n’attendent pas de moi un départ improvisé. Alors oui, j’attends le bon moment », a-t-il déclaré.
Plusieurs candidats sont évoqués dans les cercles financiers :
- Yann Franck Koubdjé, conseiller financier du président Oligui Nguema et ancien directeur du Trésor public, récemment nommé administrateur BEAC pour le Gabon ;
- Ismaël Libizangomo, directeur de BGFI Capital, architecte de plusieurs transactions majeures dont le rachat de Société Générale Congo ;
- Huguette Oyini, directrice générale adjointe du groupe, pressentie pour assurer une transition en douceur ;
- Dimitri Ndjebi, directeur de la filiale gabonaise depuis 2023, expert en crédit et gestion opérationnelle.
- Serge Mickoto, ancien Directeur Général du FGIS et ancien Directeur Général de BGFI bank en Guinée équatoriale.
Selon une source interne citée par Jeune Afrique, Dimitri Ndjebi serait le favori pour prendre les rênes de la holding en qualité de directeur général. Par ailleurs, Huguette Oyini pourrait succéder à Oyima au poste de président du conseil d’administration, tandis que le directeur financier de la holding, Rhinesse Katsou, serait envisagé pour le poste de directeur général adjoint.
Sur le plan de l’actionnariat, le dernier rapport annuel de 2023 indique que BGFIBank est détenu par :
- des investisseurs privés (27 %) ;
- des institutionnels privés (22 %) ;
- la Compagnie du Komo (13 %) ;
- les salariés du groupe (10 %) ;
- Delta Synergie (10 %) ;
- ainsi que deux sociétés d’investissement, Carlo Tassara Asset Management et Nahor Capital, appartenant à la famille Oyima, chacune détenant 9 %.
Le choix du futur dirigeant interviendra à un moment clé pour le groupe, qui entame une nouvelle phase de son développement.