« Nous sommes au bord du surendettement. » C’est par ces mots que François Bayrou, Premier ministre, a dressé un constat inquiétant de l’état des finances publiques françaises.

Avec un déficit public avoisinant les 6 % du PIB en 2024 et une charge de la dette qui bondira à 66 milliards d’euros en 2025 — un montant supérieur au budget de l’éducation nationale ou de la défense — la dépendance chronique à l’emprunt met la France face à un risque budgétaire majeur.

Pour Bayrou, il est urgent de rompre avec cette spirale. Le chef du gouvernement écarte une hausse massive des impôts, qu’il juge « intenable », et plaide pour une baisse drastique des dépenses publiques, voire un référendum national pour valider un plan global de redressement.

Le calendrier est serré : le budget 2026 doit intégrer 40 milliards d’euros d’économies. Un test décisif pour un exécutif déjà sous pression, alors qu’un vote de confiance au Parlement début septembre pourrait fragiliser sa légitimité.

La France se trouve ainsi face à un choix crucial : agir vite pour rétablir la soutenabilité de ses finances ou s’enfoncer dans la spirale du surendettement.

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Rédaction de Biba 241

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