Sylvia Bongo et Noureddin Bongo dénoncent des « tortures » et un « procès truqué » : leur déclaration choc



2025-07-04 16:18:00

Libreville, 3 juillet 2025 – Dans une déclaration publique conjointe, Madame Sylvia Bongo et Monsieur Noureddine Bongo Valentin ont pris la parole pour la première fois depuis leur libération, dénonçant ce qu’ils qualifient de détention arbitraire, de tortures et de manœuvres judiciaires visant à justifier leur spoliation et leur condamnation.



Ils remercient la communauté internationale, en particulier l’Union Africaine, pour leur avoir sauvé la vie après plus de 20 mois de détention dans des conditions décrites comme inhumaines, marquées par des violations graves de leurs droits fondamentaux.

Selon leur récit, à la veille du coup d’État militaire du 30 août 2023, leur famille entière, y compris un enfant âgé d’un an, aurait été enlevée et retenue en otage. Ils dénoncent également avoir été soumis à des « humiliations » et à des « mises en scènes mensongères » orchestrées pour légitimer la transition actuelle.

Ils affirment avoir été enfermés dans des cellules vides, sans contact extérieur, pendant près de deux ans, notamment à la Prison centrale de Libreville et dans un bureau de la Garde républicaine, situé dans l’enceinte du Palais présidentiel, sous les appartements du président Brice Clotaire Oligui Nguema.

Ils ajoutent avoir été battus, privés de soins et forcés à signer des cessions de biens au profit des proches du pouvoir en place.

Sylvia Bongo et son fils dénoncent un procès à venir par contumace, qu’ils qualifient de mascarade juridique, visant à confisquer leurs biens et à légitimer leur arrestation. Ils affirment avoir rassemblé « de nombreuses preuves audio et vidéo irréfutables » qu’ils entendent présenter à la justice française.

Ils pointent également du doigt certains hauts magistrats qui auraient, selon eux, reconnu avoir agi sous instructions militaires dans leur mise en examen.

La déclaration se conclut sur une position ferme : « Nous ne nous tairons pas face à la terreur et à l’injustice. » Sylvia Bongo et Noureddin Bongo réaffirment leur intention de faire éclater la vérité et de lutter pour leur réhabilitation, refusant d’être condamnés pour des crimes qu’ils déclarent ne pas avoir commis.