Un tremblement de terre d’une puissance exceptionnelle, mesuré à 8,7 sur l’échelle de Richter, a frappé ce mercredi 31 juillet les profondeurs marines au large de la péninsule du Kamtchatka, en Russie orientale. La secousse, survenue à 14h42 heure locale (4h42 GMT), a immédiatement déclenché une alerte au tsunami dans l’ensemble du bassin Pacifique, plongeant plusieurs pays dans l’urgence.

L’épicentre, situé à environ 100 kilomètres au sud-est de Petropavlovsk-Kamtchatski, a été détecté à une profondeur de 25 kilomètres. En réponse, le Centre d’alerte aux tsunamis du Pacifique (PTWC) a émis des bulletins de vigilance pour des dizaines de territoires, de l’Alaska au Japon, en passant par Hawaï, les Philippines et les côtes de l’Amérique du Nord.

Des sirènes ont retenti à Hokkaido, Kodiak, et dans plusieurs îles du Pacifique. Les populations ont été appelées à évacuer en urgence les zones côtières pour rejoindre les hauteurs. Si aucun dégât majeur n’est encore signalé, la menace reste sérieuse : des vagues de plus de trois mètres pourraient atteindre les terres habitées d’ici quelques heures.

En Russie, les services d’urgence inspectent actuellement les sites industriels sensibles, tandis que le président Alexeï Smirnov a ordonné le déploiement de moyens de secours sur tout le territoire touché. Aux États-Unis, la FEMA a activé ses centres de crise, notamment en Californie et à Hawaï. Dans les îles du Pacifique Sud, comme la Nouvelle-Zélande, les Fidji ou encore la Papouasie-Nouvelle-Guinée, l’heure est à la prudence extrême. Des bulletins radio d’urgence sont diffusés en boucle dans les zones isolées.

La zone du Kamtchatka, hautement sismique, rappelle le traumatisme du tsunami de 1952. Ce nouveau séisme pourrait bien écrire une page noire de plus dans l’histoire géologique du Pacifique. Les autorités appellent à la vigilance absolue et demandent aux populations de suivre rigoureusement les consignes de sécurité.

Auteur

Maganga Ngoma Yvan

Journaliste stagiaire