Au-delà des symboles et des promesses économiques, le Président Oligui Nguema a lancé un appel solennel à l’unité nationale. Dans son discours, il a fustigé les divisions internes, qualifiées de « stériles », qui affaiblissent le combat pour la souveraineté. Le message est clair : face aux pressions extérieures, le Gabon doit parler d’une seule voix.

Dans cette perspective, le slogan « Gabon d’abord » n’est pas un simple effet de style. Il devient une doctrine politique : donner la priorité aux Gabonais dans l’emploi, dans l’accès aux opportunités économiques et dans le partage des richesses. Le Président a exigé du gouvernement une stricte application du droit du travail, pour protéger à la fois les nationaux et les étrangers en situation régulière, dans un cadre équitable et respectueux.

Ce rappel à la préférence nationale est aussi un avertissement aux entreprises et partenaires internationaux : désormais, les règles du jeu seront établies par le Gabon, et non dictées de l’extérieur. Une vision qui réaffirme la souveraineté, mais qui nécessitera une gestion fine pour éviter les crispations diplomatiques.

En insistant sur l’unité et la préférence gabonaise, Oligui Nguema cherche à forger un nouveau contrat social, où la cohésion nationale et la justice économique deviennent les deux piliers de la Cinquième République.

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Rédaction de Biba 241

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