Une information révélée le 19 août 2025 par L’Union jette le trouble dans le milieu éducatif gabonais. L’Agence nationale des bourses et stages (ANBG) envisagerait de suspendre l’orientation des nouveaux bacheliers issus des séries générales vers les établissements privés, réservant cette opportunité aux seuls titulaires de baccalauréats professionnels.

Publiée un temps sur la page officielle de l’ANBG avant d’être mystérieusement retirée, l’annonce soulève une vague d’indignation et de questions.

Si cette mesure venait à être confirmée, elle risquerait de créer un véritable séisme dans l’enseignement supérieur. L’Université Omar Bongo et les autres institutions publiques, déjà en proie à des effectifs pléthoriques et à un manque criant d’infrastructures, se retrouveraient saturées. Pour de nombreuses familles, cette décision sonnerait comme une injustice, réduisant leurs chances de voir leurs enfants poursuivre des études dans des établissements mieux équipés. Une partie de l’opinion y voit une volonté de sacrifier les étudiants sur l’autel de la rigueur budgétaire.

En toile de fond, se profile la lourde dette accumulée par l’État auprès des établissements privés partenaires, dont les arriérés de paiement restent un point de tension majeur. Derrière cette restriction, l’ANBG chercherait à assainir ses engagements financiers. Mais à quel prix ? Parents et étudiants dénoncent déjà une mesure discriminatoire et socialement explosive. Dans l’attente d’une clarification officielle, l’avenir de milliers de nouveaux bacheliers demeure suspendu, alimentant un climat d’incertitude et de colère.

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Rédaction de Biba 241

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