États-Unis : le Gabon parmi les 36 pays visés par de potentielles restrictions de voyage



2025-06-16 14:59:00

Selon des informations relayées par plusieurs médias américains, l’administration Trump envisage d’élargir considérablement sa politique de restriction migratoire. Une liste de 36 nouveaux pays, dont 25 issus du continent africain, est actuellement à l’étude pour l’imposition de nouvelles restrictions d’entrée sur le territoire des États-Unis. Le Gabon figure parmi les pays concernés.



Ces mesures, si elles sont mises en œuvre, pourraient entraîner une interdiction totale ou partielle de délivrance de visas aux ressortissants des pays visés. L’administration américaine justifie cette orientation par des préoccupations liées à la sécurité intérieure, accusant certains États de manquer de rigueur dans la délivrance de documents de voyage sécurisés ou de ne pas assurer le retour de leurs ressortissants après leur séjour sur le sol américain.

La liste provisoire publiée inclut des pays d’Afrique, d’Asie, d’Amérique latine et du Pacifique. Aux côtés du Gabon figurent notamment l’Angola, le Bénin, le Burkina Faso, le Cameroun, la Côte d’Ivoire, l’Égypte, l’Éthiopie, le Ghana, le Nigeria, le Sénégal, le Zimbabwe, ainsi que des pays comme le Cambodge, le Kirghizistan ou encore la Syrie.

Afrique : Angola, Bénin, Burkina Faso, Cap-Vert, Cameroun, Côte d’Ivoire, République Démocratique du Congo, Djibouti, Égypte, Éthiopie, Gabon, Gambie, Ghana, Libéria, Malawi, Mauritanie, Niger, Nigeria, São Tomé-et-Príncipe, Sénégal, Soudan du Sud, Tanzanie, Ouganda, Zambie, Zimbabwe

Autres régions : Antigua-et-Barbuda, Bhoutan, Cambodge, Dominique, Kirghizistan, Saint-Kitts-et-Nevis, Sainte-Lucie, Syrie, Tonga, Tuvalu, Vanuatu

Cette annonce intervient quelques jours après la publication d’une première liste de 12 pays déjà soumis au Travel Ban imposé par l’administration Trump. Elle concerne principalement des États en proie à l’instabilité ou accusés de manquer de coopération en matière de sécurité.

Pays initialement visés : Afghanistan, Birmanie, Tchad, Congo-Brazzaville, Guinée équatoriale, Érythrée, Haïti, Iran, Libye, Somalie, Soudan, Yémen.

Si cette extension du Travel Ban venait à être actée, elle marquerait un durcissement significatif de la politique migratoire américaine, notamment envers l’Afrique. Plusieurs ONG de défense des droits de l’homme et des associations de la diaspora s’inquiètent déjà des conséquences humanitaires, économiques et diplomatiques qu’une telle mesure pourrait engendrer.